• Au programme : 

Trois thèmes mobilisent chacun un trimestre. "La Terre dans l'Univers, la vie et l'évolution de la vie : énergie et cellule vivante" s’intéresse notamment à la photosynthèse, la respiration et la fermentation des cellules. "Atmosphère, hydrosphère, climats : du passé à l'avenir" aborde les mécanismes qui font varier les climats à travers l’étude et l’observation d’échantillon de roches, de glaces, de pollens.  Au menu de "Corps humain et santé, glycémie et diabète" :  l’action des enzymes et la régulation de la glycémie par les hormones, dont l’insuline.

  • Déroulé des cours

A partir d’un problème posé, les élèves mènent des expériences dont les résultats les conduisent à la découverte des notions au programme. Ils développent ainsi leur pratique d’analyses d’échantillons, de manipulation de levures, plantes, chloroplastes... Ils utilisent microscopes, sondes, outils de modélisation numérique et chaîne d’expériences assistée par ordinateur (EXAO).

Exemple : pour l’étude de la photosynthèse, les élèves mesurent l’absorption de CO2 et le rejet d’oxygène d’un végétal entier, en faisant varier l’intensité de la lumière et la couleur des radiations. Ils extraient ensuite de la chlorophylle dont ils étudient les propriétés optiques, selon le même processus.

  • Évaluation

Au bac, la spécialité est évaluée par un exercice spécifique sur les 3 que comporte l’écrit de SVT. Le sujet de l’épreuve d’évaluation des compétences expérimentales (ECE) d’1 h, tiré au sort, peut porter sur le programme de spécialité ou de tronc commun. L’ensemble est doté d’un coefficient 8 (6 pour les non spécialistes).

  • Et après...

Avoir suivi la spécialité SVT peut constituer un plus pour candidater à certaines filières sélectives comme les DUT génie biologique ou génie chimique, les CPGE filière BCPST, les écoles d’ingénieurs post-bac spécialisées en biologie, biochimie, géologie, agronomie…

  • Un avant-goût des cursus en SVT

"Choisissez votre spécialité en fonction de vos goûts et de vos motivations. Aimer la matière apporte un regain d’intérêt quand on aborde les notions les plus ardues du programme. Il y a davantage de manipulations en SVT qu’en maths plus abstraites, mais proposer des expériences et les conduire par soi-même demande beaucoup d’autonomie. La spécialité aide à préciser son orientation. Les élèves qui se régalent dans l’écriture de l’équation-bilan de la photosynthèse peuvent envisager de candidater en licence ou DUT de biologie. Au contraire, ceux qui détestent l’utilisation de tableurs, de simulateurs du climat n’ont pas intérêt à s’orienter vers ces filières où les ordinateurs sont très utilisés. De même, pour les élèves qui n’aiment pas les schémas bilans du fonctionnement du corps humain, mieux vaut éviter les études de médecine, de kiné ou d’infirmière où les bilans fonctionnels sont récurrents."

Gilles Desrues, professeur principal en terminale S au lycée Camille Claudel de Vauréal (95)

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