Les précieux conseils des anciens

 Les élèves de la classe prépa ont reçu, samedi, les encouragements de leurs ainés.

Ingénieurs ou en passe de le devenir, une trentaine d'anciens élèves de la classe prépa physique et technologie du lycée Jules-Renard ont prodigué, samedi, encouragements et conseils aux deux promotions en cours.

Douze étudiants (*) des dix sept élèves de la promotions 2012 de la classe prépa physique et technologie du lycée Jules Renard ont rejoint, à la rentrée, une école d'ingénieurs. Samedi matin, accompagnés d'ingénieurs, anciens diplômés issus de la section neversoise, ils ont échangé avec ceux qui les succèderont bientôt dans les grandes écoles. Un coup de motivation bienvenu à quelques semaines de choisir, en janvier, l'établissement dans lequel se jouera leur avenir.

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Les anciens de Jules-Renard ont eu les bons mots pour remotiver les élèves de prépa. - photo frédéric lonjon

70 élèves futurs ingénieurs
"Il y a du boulot en prépa" lance Christian Primevert, professeur de mathématiques en deuxième année, comparant la section à un entrainement sportif de haut niveau. La cinquantaine d'élèves de première année, et la trentaine de seconde, se sont rassurés auprès d'anciens camarades. "Cette rencontre a pour but de les motiver, en parlant école et avenir." Les anciens sont là pour leur rappeler que malgré la lourde tâche de travail, il faut s'accrocher.

Parmi les intervenants avec lesquels les étudiants ont pu partager leurs inquiétudes, Fabien Demaizaière, ingénieur projet chez ATS Ingénieurie au Creusot, se remémore ses années prépa à Jules Renard. "Ce n'est pas facile", introduit'il. "On abandonne le sport, les loisirs..." Mais pour l'ancien étudiant de l'Ecole nationale supérieure de mécanique et de microtechniques de Besançon, le tout est de tenir bon." A l'école d'ingénieurs, on redécouvre une vie sociale. Et la vie d'ingénieur est encore bien meilleure: le boulot est intéressant et la paye suit."
Et au professeur de mathématiques d'ajouter:"Pour peu que les élèves soient motivés, le succès sera au rendez-vous."
(*) Benoît Buteau (Arts et Métiers ParisTech), Bastien Charlois (Polytech Orléans), Cyprien Gindre (Ecam Rennes Louis-de-Broglie), Emmy-Lou Giou, Nicolas Journet, Quentin Lepere, Pierre Maurin (Ensmm Besançon), Charlotte Lemaire 5Enssat Lannion), Jonathan Mattellini (Telecom Sud Paris-Cursus Evry), Alexandre Lontel (Centrale Nantes), Fanny Morel (Centrale Lyon), et Khali Razzouk (EFFREI, Paris). Les cinq autres avaient la possibilité d'être admis dans une école d'ingénieurs, mais ils ont préféré redoubler pour obtenir une école qui leur convienne mieux.

Quels souvenirs gardez-vous de la "prépa" à Jules Renard ?

FANNY MOREL - 20 ans, Centrale Lyon
Je ne suis pas certaine que j'aurai pu intégrer Centrale Lyon si j'avais suivi une grosse prépa parisienne. Je n'aurai pas supporté la concurrence à Louis-le-Grand. A Nevers, l'ambiance est familiale. Et les professeurs toujours disponibles. C'est tout de même un sacrifice, mais qui vaut le coup.

CYPRIEN GINDRE - 20 ANS, ECAM Rennes
Ce fut deux années très dures. Je suis dyslexique, une difficulté supplémentaire. Et je suis fier d'avoir réussi. Même si j'ai beaucoup travaillé, je garde de bons souvenirs de Jules-Renard. Ici, il n'y a pas de compétition et l'esprit est familial. J'ai encore de bons contacts avec mes camarades.

Fanny Delaire - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.