BTS économie sociale et familiale

Au lycée professionnel Jean-Rostand, à Nevers.

La première promotion de ce diplôme décroché en deux ans scolarise 18 bacheliers (au 20 septembre). Une nouvelle formation résultant d’un constat simple : « les Nivernais, nombreux à vouloir poursuivre leurs études dans des filières sociales postulaient à Dijon ou à Bourges, parfois sans succès », explique Christophe Moulin, directeur délégué à la formation professionnelle et technologique. « Il fallait une formation locale pour garder nos étudiants sur place. »

Services de l’action sociale, structures de réinsertion, services de soins, services d’information, structures d’hébergement pour les populations spécifiques, entreprises sociales... Au terme de deux années d’études, les débouchés sont multiples, y compris localement.

Toutes les formations post-bas disponibles dans la Nièvre

Campus connecté de Nevers agglomération

À l'Inkub, àNevers.

Il est désormais possible, depuis chez soi et depuis un espace dédié à l’Inkub, de suivre des formations à distance.

La première promotion est composée de 17 étudiants (au 20 septembre), de 18 à 28 ans, inscrits, via Parcoursup, en licence de psychologie ; d’éducation, formation, enseignement, culture (Éfec) ; d’administration économique et sociale (AES) ; d’informatique ;  d’anglais ; d’économie ; en bachelor d’école de commerce ; en BTS électrotechnique et en BTS gestion et protection de la nature. En partenariat avec des universités et des écoles partout en France, 3.000 formations sont disponibles à distance.

« Le campus connecté s’adresse en priorité aux nouveaux bacheliers qui ne peuvent pas poursuivre leurs études en raison de problèmes de mobilité ou de budget », rappelle Christophe Lasserre, chef de projet enseignement supérieur à Nevers agglomération.

Si la jauge du campus connecté est de 20, à la rentrée prochaine, il pourra accueillir jusqu’à 40 étudiants. Puis jusqu’à 60 l’année d’après, sa capacité maximale.

Licence professionnelle optimisation des procédés et de la performance des systèmes automatiques (Oppsa)

Au lycée Jules-Renard, à Nevers.

Ouverte aux titulaires d’un DUT, d’un BTS ou d’un niveau licence 2 en sciences et techniques, cette nouvelle formation s’ouvre, en partenariat avec l’IUT de Dijon-Auxerre et le pôle formation Bourgogne 58-89. Pour les 10 inscrits sur les 14 places disponibles (au 25 septembre), elle s’envisage en alternance avec des entreprises locales. Calcia, Aperam, Faurecia, Pobi... : huit contrats de professionnalisation ont déjà été signés.

« Ce projet voit le jour après cinq années d’études et de prospections auprès des entreprises », raconte Didier Robert, directeur délégué chargé de l’enseignement supérieur au lycée Jules-Renard. « Quelle valeur ajoutée leur apporter ? Nous répondons à un véritable besoin grâce à cette licence qui complète l’offre de l’enseignement supérieur à Nevers et donne l’opportunité à des étudiants en BTS chez nous de rester une année de plus. »

BTS viticulture, œnologie

Au centre de formation professionnel et de promotion agricole (CFPPA) de Nevers-Cosne-Plagny, site de Challuy.

« Les BTS en viticulture les plus proches étaient à Beaune et à Tours », constate Pascale Pot, responsable pédagogique au centre de formation des apprentis (CFA) agricole de la Nièvre. « C’était problématique pour les viticulteurs du Centre Loire désireux de devenir maîtres d’apprentissage. »

Cinq jeunes (au 19 septembre) composent la première promotion du BTS taillé pour accueillir jusqu’à 12 étudiants. « Grâce à leur formation, ils seront capables d’encadrer une équipe, d’apporter un plus dans l’entreprise où on les forme avec l’ambition de les garder. »

BTS assistance technique d’ingénieur

Au pôle formation Bourgogne 58-89, à Nevers.

Seuls deux étudiants (au 20 septembre), titulaires de baccalauréats technologiques ont fait leur rentrée dans ce nouveau BTS. « Nous avons reçu tardivement la réponse du rectorat d’ouvrir la formation qui ne figurait pas à Parcoursup », regrette Côme Guyou, responsable développement business unit formation initiale.

Cette formation en alternance répond à un besoin local, notamment dans le secteur ferroviaire. « On peut encore l’intégrer jusqu’à la fin de l’année. »

Fanny Delaire